A l’hopital Raymond Poincaré – Garches dans le 92 – 

Nous sommes intervenus de novembre 2021 à juillet 2022.

Nos interventions s’adressaient aux enfants hospitalisés, aux parents, ainsi qu’aux soignants.

Le duo de clowns se rendait 1 fois par semaine (sauf pendant les vacances scolaires) dans les services suivants :

  • Réanimation et surveillance continue (10 lits)
  • Rééducation post réanimation (SRPR) pédiatrique (11 lits)
  • Médecine physique et de réadaptation
  • Hôpital de semaine (30 enfants)
  • Hôpital de jour (25 enfants)
  • Neuropédiatrie (10 lits)
  • Troubles du langage et des apprentissages (10 enfants)

En 6 visites, les clowns de l’association Les Artistes Aux Petits Soins ont visité environ 432 enfants, des parents et évidemment le personnel soignant en groupe ou individuellement.

 

Le pôle pédiatrique accueille des enfants porteurs de handicaps importants (maladies rares, maladies neuromusculaires, séquelles neuromotrices d’accidents..) en hospitalisation souvent longues, de la phase aigüe (avec des programmes de rééducation et de soins importants), jusqu’à la mise en place d’un projet de vie, voire parfois jusqu’en fin de vie.

Il comprend également une unité de prise en charge de troubles du langage et apprentissages en hôpital de jour ou de semaine, ainsi qu’une prise en charge post-opératoire.

Malgré l’hospitalisation, les enfants doivent continuer à vivre le plus normalement possible et trouver un environnement et des activités qui répondent à leurs besoins.

La scolarisation des enfants est organisée dans les locaux de l’hôpital et les équipes s’attachent à répondre aux besoins d’apprendre, de se divertir et de s’ouvrir sur le monde. Ces activités sont principalement rendues possibles par l’intervention d’associations de bénévoles, encadrées par les éducatrices et animatrices.

En quoi notre projet est collectif :

Les artistes et les soignants collaborent pour offrir des moments privilégiés aux patients mais également adaptés à leur état de santé, aux soins prodigués.

Les artistes créent aussi des liens avec les proches des patients. L’artiste clown prend en compte toute la sphère médicale, le patient et ses proches, il arrive avec son univers et le partage, il peut porter plusieurs « casquettes » ce qui permet à chacun de trouver son compte : un enfant devient acteur ou spectateur, le clown est le souffre-douleur ou le maître du jeu.

Le parent peut se confier ou alléger ses pressions, les soignants sont des partenaires.

«  Peu importe que tu fasses rire ou pleurer, tant que tu génères une émotion, non? »

Mathias Malzieu