Témoignages

« L’intervention des clowns à l’hôpital de Garches est ancienne depuis de nombreuses années, avec un plaisir renouvelé essentiellement pour les enfants mais aussi pour les équipes. Les interventions se font à plusieurs niveaux. Je crois que tout le monde apprécie énormément, pas seulement l’intervention en tant que clown mais aussi l’intervention en tant que professionnel. Je l’ai constaté à plusieurs reprises parce qu’on a des situations qui sont parfois d’une immense complexité que ce soit au niveau des personnes ou au niveau du service. Globalement, je tiens à insister sur le professionnalisme des équipes de clowns des Artistes Aux Petits Soins

Ce qui est extrêmement important dans des endroits aussi délicats et aussi sensibles que les soins de maladies chroniques avec des lieux où il peut y avoir des accompagnements de patients et moi cela m’a toujours impressionné et beaucoup interpellé. 

Vous n’êtes pas seulement les bienvenus vous êtes extrêmement importants pour tout le monde. Vous pouvez compter sur mon soutien plein et entier.

Nous avons des situations de vie qui sont complexes du fait de la maladie mais aussi du fait de l’éloignement des familles et de l’ambiance générale de la vie qui n’est pas toujours simple et ce passage des clowns est fondamental. Vous restaurez des sourires pas uniquement au niveau des enfants mais aussi au niveau des familles et des soignants. 

 

Je trouve super que les clowns traitent tout le monde de la même manière. C’est-à-dire qu’ils ne soient pas clowns uniquement pour les enfants mais qu’ils se moquent aussi bien des médecins que des soignants. Cela induit quelque chose de très important qui permet de prendre un peu de recul par rapport au poids de la vie, ce recul et cette dérision sont fondamentaux.

Le rire c’est souverain et c’est une thérapeutique aussi bien pour les enfants, les parents ou les soignants. C’est une très bonne idée d’intégrer les clowns comme on intègre les psychologues, les animateurs et les éducateurs. »

Professeur Jean BERGOUNIOUX

Chef-de-service – Service Pédiatrie.

Entretien réalisé à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches le 16 janvier 2023.

Témoignage

Les enfants de Brézin 3 aiment beaucoup la visite des clowns le lundi. Surtout les plus petits qui vont au plus près d’eux, il y a de superbes échanges. Les enfants attendent avec impatience la venue des clowns. Un peu de bonheur et beaucoup d’animation pour commencer la semaine.

Stella (aide-soignante, Brézin 3 rdc – CRTLA)

Témoignage

 L’intervention des clowns apporte un moment d’insouciance, de joie, de jeu où l’esprit des enfants et des soignants s’échappe complètement de la maladie. Cela fait du bien au moral et aide pour le reste de la journée à mieux supporter les soins. Pour les soignants les clowns sont une soupape, c’est un moment où l’on peut décompresser et ne plus être sérieuse où l’on peut redevenir enfant. Après le passage des clowns les enfants vont mieux accepter les soins pas agréables. Le moment des clowns est un moment suspendu, le stress s’en va ainsi que les douleurs. Les parents sont surpris de se prendre au jeu des clowns.

Marie-Adeline Denis cadre service réanimation



« Un merveilleux moment passé avec les clowns Betty Craquette et Choubidou ! Drôles, fantaisistes, émouvants : grâce à eux on oublie les soins , l’hôpital et ils nous emmènent dans leur monde si gai ! 

Bravo ! 

Excellente journée ! « 

Laëtitia.


Témoignage

 

Le service de réanimation est un service où il manque pas mal d’activité. L’arrêt des visites des clowns laisserait un vide. J’ai déjà eu des retours de parents qui demandaient si les clowns passaient encore. Il m’est déjà arrivé qu’un passage en fauteuil pour un enfant soit facilité par la présence des clowns. Dès mon premier jour d’intégration j’ai remarqué que les clowns à peine rentrés dans le service étaient déjà dans leurs personnages. Je me suis demandé si un jour je pourrais les voir en civil et parler avec eux sérieusement. Pour moi la place des clowns est à maintenir.

 

Abdou Soumah aide-soignant service rééducation pédiatrie.

Témoignage

 

On est dans un service où il y a des prises en charge très lourdes, très complexes, très longues avec des longues durées de séjours. Il est important pour les enfants d’avoir cette petite parenthèse avec les clowns pour s’échapper, c’est toujours favorable, bénéfique pour eux. Cela rend les soins beaucoup plus confortables, plus légers, un peu comme de l’hypnose. Les soins deviennent moins douloureux car l’enfant ne se concentre pas sur sa douleur il est concentré sur la distraction des clowns. Cela est très bénéfique. Je me souviens d’une séance de kiné avec une petite choupette de 6 ans qui était verticalisée et si douloureuse qu’il fallait dé-ventiler et qui paniquait. L’arrivée des clowns l’a totalement changée. C’était très agréable. Je pense que les clowns font clairement partie de l’équipe soignante plus large que les blouses blanches.

 

Hugues VILLARROYA kinésithérapeute

C’est tellement triste un hôpital en fait, que pour le coup même nous, soignants, on essaye de maintenir une ambiance un peu rigolote avec un peu de gaieté. Les clowns sont une complicité qui nous aide à ne pas nous prendre au sérieux et du coup devant les enfants c’est un double bénéfice car on essaye de garder une petite continuité quand les clowns ne sont pas là. Pour les enfants et les parents le passage des clowns a un goût de trop peu qui n’est pas renouvelé suffisamment. Les clowns nous allègent certaines journée lourdes. Je tire mon chapeau aux clowns qui arrivent à faire leur métier de clowns même si ce jour-là on ne va pas bien ou si on a des soucis dans le privé ce n’est pas gagné d’être rigolo et drôle dans ces moments-là et les clowns le font super bien.

Marie MAUD infirmière

Témoignage

Grâce aux transmissions les clowns ont pris l’habitude de composer avec nous et ça c’est primordial. Les clowns changent notre quotidien. Ils font vivre des moments aux enfants qui leur font oublier pourquoi ils sont là, l’hospitalisation, la douleur, la longueur du séjour. Les clowns font autant de bien aux petits qu’aux grands comme nous les soignants. Le fonctionnement des Artistes Aux Petits Soins nous convient parfaitement bien et est remarquable. Ils sont utiles autant qu’un médicament. L’intervention des clowns est aussi un soin. J’espère que les clowns vont vite revenir ici, il y a une grande demande et un grand besoin car les hospitalisations sont très longues.

 

Martine SALAUN cadre responsable d’unité de soins

Témoignage

Les enfants me parlent souvent des clowns. 

Les soignants aussi m’ont déjà rapporté après le décès d’une enfant dont tout le monde s’était beaucoup occupée, que la présence des clowns aurait pu avoir de l’importance. Cela a été compliqué moralement pour tout le monde même si c’est notre travail, on s’attache aux enfants. Une petite visite des clowns aurait fait du bien au service moralement. D’où l’importance que les clowns reviennent à l’hôpital.

 

David DELMEE éducateur service pédiatrique

Témoignage

« Chaque lundi, nous sommes tous très impatients de leur venue, car nous passons toujours de très bons moments de rigolades, de devinettes, de chansons, de courses folles ou de cache-cache… Cela coupe le quotidien redondant des enfants, qui sont beaucoup sollicités par leur rééducation, leurs soins et l’école. 

Cette bulle d’air que nous amènent les clowns, est très bénéfique pour eux, car c’est un moment de lâcher-prise où presque tout est permis !

 

C’est aussi un repère important dans le temps pour les enfants qui ont des difficultés d’apprentissages (le jour de la semaine, l’heure et le moment de la journée…)

Les artistes-clowns apportent joie et bonne humeur aux enfants mais aussi au personnel soignant. »

 

Charlène, éducatrice de jeunes enfants,

CRTLA : Centre Référant des Troubles du Langage et des Apprentissages, 28 enfants âgés de 6 à 11 ans,

Médecine Physique et de Réadaptation : 13 enfants âgés de 4 à 15 ans

Neurologie : 2/3 enfants, tout âge